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ATTENTION ! LORICARIIDAES EN VUE... Par Séverine Sutter

5.~ Mes débuts.

Je suis aquariophile depuis 1989, et ayant entendu parler de poissons nettoyeurs horribles qui atteignaient tous les 50cm, j'ai toujours refusé d'héberger ce genre de poissons …jusqu'à il y a trois ans, où un petit « léopard » m'a conquit. J'ai alors rajouté ce spécimen à ma jungle, ce fut un Glyptopérichtys gibbiceps.
Aujourd'hui, il a atteint les 30cm, et je ne peux plus m'en séparer malgré sa taille assez imposante, il est toujours plus beau, plus intéressant. Et je lui suis reconnaissante de m'avoir fait découvrir la famille des Loricariidaes, qui deviennent pour moi une réelle passion.

J'ai commencé à vouloir garder des perches en bac dehors, puis j'ai découvert qu'il existait des poissons exotiques, à mettre en aquarium. Voilà un nouveau hobby intéressant.
J'achète alors un couple de guppys et les met dans un bocal à cornichons…ils ne sont pas foutus dehors, donc je persévère et apprends par la même que mon grand-père est un ancien aquariophile. Donc, direction les grands-parents, chercher un vieux bac rescapé, …10L, on fera avec, c'est déjà magique. Quelques algues de la rivière, des pierres et du sable, voilà la composition de mon premier bac.
Puis, ça n'a pas duré, j'ai voulu un vrai aquarium, pas un truc avec de la ferraille partout et une ampoule, un vrai bac ! Nous voilà dans notre premier magasin animalier, qui à cette époque n'était pas très conseilleur, et ne disait que le strict minimum et encore bien moins !

Histoire de place, j'ai droit à un 50cm, quel bonheur.

Les premiers petits sont apparus, alors j'ai compris que j'étais conquise par cette passion.

Alors j'ai acheté des poissons, ceux qui me plaisaient, puisque j'étais loin d'imaginer que tous les poissons ne pouvaient pas vivre ensemble, dans la même eau…
Bien sur, les vendeurs se gardent bien souvent de l'expliquer aux débutants, et donnent sans scrupules tout ce qu'on leur demande sans se soucier de ce qu'on possède déjà. Et oui, c'est bon pour leurs ventes !
De plus, étant tout à fait ignorante dans ce domaine complexe, je n'ai jamais imaginé apprendre quelque chose de plus dans les livres, ne faites pas comme moi, car j'ai longtemps accumulé les erreurs sans rien comprendre.
Par exemple, bien acclimater les nouveaux venus, ne pas verser l'eau des magasins dans son aquarium, connaître ce qu'est le cycle de l'azote et attendre sa mise en place avant introduction des premiers poissons, …), autant de règles de base qui peuvent faire sourire, mais qui sont souvent négligées faute d'information.

Lorsque j'ai eu mon appartement, ce fut le début d'une réelle aquariophilie.
Un bac de 100L, des livres, et de nombreuses leçons tirées de mes erreurs m'ont permis de trouver ma voie et quel aquariologie je voulais faire. Oui, il existe le fantaisiste, le fanatique, l'aquarium de décor , celui d'études et expériences,… moi j'ai voulu alors commencer quelque chose de plus naturel, plus recherché. Depuis j'ai donc laissé tomber peu à peu les produits chimiques, et les mauvaises animaleries.

Nous voilà à mes débuts avec les « nettoyeurs », mais un 100L, c'est vite surpeuplé.

J'ai donc opté pour un 350l haut de gamme, pensant que se sera le dernier. Filtration biologique, par filtre à ruissellement. Eclairage monté soi-même avec des néons à spectres adaptés aux besoins des plantes, tout en gardant un œil sur le rendu de couleur des poissons.

Malheureusement au bout de 2 mois, les loricariidaes m'ayants tant conquise, j'ai du racheter un 600L, pour loger mon G.Gibbiceps qui grandissait trop et un Discus qu'on me proposait.

On arrive finalement à aujourd'hui, où j'ai quatre aquariums en tout (deux petits en plus pour les naissances imprévues) et où mon intérêt est porté sur les Loricariidaes.

Choisir un Loricariidae. (suite)

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