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Pour remplir son rôle d'aide au démarrage le starter utilise deux "trucs" :

  • 1) Il court-circuite entre elles les deux électrodes ce qui permet d'y faire passer un courant et donc de les faire chauffer augmentant ainsi les chances d'amorçage.
  • 2) Il ouvre brutalement le court-circuit ce qui va provoquer, grâce à la self du ballast, une surtension qui va permettre au premier arc de se produire. Normalement, une fois que le premier arc a eu lieu les électrodes et le gaz sont suffisamment chauds pour que les arcs suivants se produisent avec une tension normale. Si ce n'est pas le cas alors le cycle recommence causant ainsi les clignotements observés au démarrage.

L'autopsie montre qu'un starter contient deux élément montés en parallèle :

  • 1) Un condensateur
  • 2) Un mini tube à arc (noté MiT) sans revêtement fluorescent (car il n'est pas destiné à produire de la lumière) et dont la tension d'amorçage est inférieure à celle du tube d'éclairage (noté TE) froid mais supérieure à celle du même TE chaud. Ainsi avant le démarrage du TE c'est le MiT qui s'amorce et qui court-circuite les électrodes du TE mais dès que le TE est assez chaud celui-ci s'amorce avant le MiT l'empêchant de s'amorcer à son tour.

Avec un "ballast" électronique tout est possible et il est tout à fait envisageable de se passer totalement de starter, il suffit pour cela que le "ballast" fournisse de lui même pendant la phase de démarrage une tension suffisamment élevée pour amorcer le TE froid.

P. Marc