DISCUS-ON-LINE (1/3)
Le discus n'est pas le poisson de compétition que certains prétendent... En témoignent ces quelques
conseils de maintenance et d'alimentation délivrés par Wayne NG
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Une autre des créations de Wayne NG. |
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Rendons hommage à Franck, notre traducteur, qui a tenu son rôle avec brio. |
CyberAqua : Tout d'abord, commençons par quelques conseils pour les débutants... Pouvez-vous leur donner
quelques informations simples sur les conditions de maintenance des discus ?
Wayne NG : Pour un début, je préconise de démarrer avec quinze à vingt poissons de 7-8 cm dans un 200 litres
pour grossissement, c'est à dire une cuve nue avec juste un filtre gouttière et un chauffage. Cela peut sembler
étonnant de voir une cuve nue, mais dans ce schéma de principe c'est le poisson qui prime par ses couleurs avec
juste un fond uni derrière le fond du bac. Par contre pour un banc de discus sauvages, un bac planté est plus
harmonieux. Dans le cas des discus d'élevage, le bac nu mets plus en valeur les formes recherchées. L'idéal
consiste ensuite à retirer les plus petits à chaque fois pour rester aux alentours de dix à quinze adultes, avec un
changement d'eau tous les jours.
CA : Mais pour ceux qui préfèrent un aquarium décoré, y a-t-il des règles à respecter ?
W : Pour les amateurs, il est possible d'ajouter des plantes et des racines mais il faut éviter le sable à cause des
débris de nourriture qui stagnent et peuvent polluer progressivement l'eau. Les plantes peuvent être par exemple
accrochées sur les racines. Pour un couple de reproducteur le bac de 200L est la taille idéale.
CA : Quel est l'entretien type dans ce bac de 200 litres avec 15-20 poissons de 7-8 cm en pleine croissance ?
W : (Partie non encore terminée)
CA : On sait tous que les discus sont élevés dans une eau à faible conductivité, donc qui manque beaucoup de
sels minéraux. Comment le poisson construit son squelette quand il manque de sels minéraux ? L'alimentation
suffit-elle à lui fournir les sels minéraux indispensables à sa croissance ?
W : Oui. Tout dépend de la nourriture, s'il s'agit de nourriture conditionnée ou de recettes personnelles. Si
l'alimentation choisie est conditionnée, elles doit être de bonne qualité pour être équilibrée. En réalité, tout est
dépendant des carences que peut montrer le poisson. Des vitamines doivent être ajoutées lorsqu'un poisson
montre des symptômes de manque. Le plus important c'est l'équilibre : il ne faut pas compenser un manque en
vitamine par un excès qui va causer d'autres problèmes. Pour les recettes personnelles, la pâtée doit être riche et
équilibrée mais préparée sans aucun complément. Attention : la ou les pâtées différentes ne servent pas à
prévenir les manques ou carences.
CA : Pouvez-vous nous donner une recette ?
W : Oui, bien sûr. La pâtée de base est composée de 70% de crevettes fraîches, sans carapace. La ligne noire du
dos du crustacé doit être retirée (épine dorsale). On peut y ajouter ensuite 30% de viande de boeuf. Je parle de
viande de boeuf car il n'y a pas de coeur de boeuf disponible à Hong Kong. Pourtant, le coeur est meilleur compte
tenu de son apport en fer. Les abats de volailles sont d'un usage conseillé mais moins faciles à dénerver et
dégraisser. Pour de grosses quantités, la viande de boeuf est plus facile à préparer. Elle n'est pas grasse car déjà
préparée par le fournisseur de viande. La crevette fraîche fournit le liant qui donne à la pâtée un aspect
gélatineux. Quelques petites infos : la vitamine A favorise la couleur rouge des poissons, la déficience en
vitamine B cause des problèmes de taille des ouïes...
CA : Aucun apport végétal ne peut être ajouté dans la nourriture ?
W : Si. De la spiruline.
CA : Quelles sont les proportions ?
W : La spiruline doit être dosée de 1 à 2 g par kilo de pâtée.
CA : C'est peu !
W : L'excès de spiruline provoque des excréments liquides et blanchâtres qui polluent très vite l'eau des bacs.
La partie reproduction (patience)...
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Un auditoire de qualité et très intéressé par les informations diffusées. Bruyants mais studieux ! Eric, nous avait déjà quitté pour le rugby. Comme il est difficile de vivre deux passions. |
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Les journalistes de choc ! Votre serviteur attiré par le flash et son acolyte jérôme plus attentif. |
* Etaient présents à ce petit déjeuner : Wayne NG, éleveur professionnel, juge de concours et membre de
l'association des éleveurs de Hong Kong, également agent immobilier dans le privé ; Guillaume Laué, détaillant
à Rueil Malmaison et grossiste importateur exclusif des poissons de Wayne pour la France et bientôt pour
l'Europe ; Alain XX directeur d'une serre d'acclimatation et distributeur auprès des détaillants des poissons de
Wayne Discus Center. Les adhérents de CyberAqua étaient représentés par Eric Raimbault éleveur amateur et
trésorier de CyberAqua, Hilario Medina, webmaster du site de CyberAqua et membre de l'association,
journaliste amateur pour l'occasion, Jérôme Verroust, webmaster et membre de CyberAqua, journaliste
professionnel mais en tant qu'amateur de poissons et intervieweur pour l'occasion. Etaient également présents
David Bailly, éleveur de discus et représentant d' « Aqua Plaisir » auteur d'articles sous la rubrique discussion et
Corinne Toumi, passionnée de cichlidés et membre AFC.
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